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Récital du contre-ténor Damien Guillon
L’Italie et l’Angleterre sont deux des foyers musicaux les plus créatifs au XVIIe siècle. Les nouvelles idées musicales s’y déploient, centrées sur l’expression individuelle et sur la mise en valeur du chant virtuose, avec des musiciens de premier plan comme Claudio Monterverdi, Girolamo Frescobaldi, puis Antonio Vivaldi en Italie, John Dowland et Henry Purcell en Angleterre. Damien Guillon nous propose un florilège des airs les plus marquants de ces compositeurs, avec notamment les célèbres Songs de Purcell et la cantate « Qual per ignoto calle » de Vivaldi.
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Interprètes
Damien Guillon débute son apprentissage musical à la Maîtrise de Bretagne dirigée par Jean-Michel Noël. Il poursuit sa formation au sein de la Maîtrise du Centre de Musique Baroque de Versailles, dirigée par Olivier Schneebeli. Il y perfectionne sa technique vocale et approfondit ses recherches sur l’interprétation de la musique ancienne auprès de professeurs reconnus tels Howard Crook, Jérôme Corréas, Alain Buet, Noëlle Barker. En 2004, il est admis au sein de la Schola Cantorum Basiliensis pour y suivre l’enseignement du contre-ténor Andreas Scholl.
Damien Guillon s’est produit au Carnegie Hall de New-York avec Les Violons du Roy et Bernard Labadie qu’il retrouve à Miami avec le New World Symphony ; au Tokyo City Opera Hall, ainsi qu’à Kobe avec le Bach Collegium Japan et Masaaki Suzuki ; en France et en Chine (Pékin et Wuhan) avec Le Banquet Céleste, au Canada, aux Etats Unis (Carnegie Hall, Alice Tully Hall), en Europe avec Le Collegium Vocale Gent et Philippe Herreweghe qu’il retrouve avec l’orchestre du Gewandhaus de Leipzig ou le prestigieux orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam, à Barcelone et au Château de Versailles sous la direction de Jordi Savall ; au Festival de Herne sous la direction d’Ottavio Dantone. Avec Raphaël Pichon et son ensemble Pygmalion, il enregistre « Köthener Trauermusik », disque pour lequel ils reçoivent une Victoire de la musique pour le meilleur enregistrement de l’année.
Outre son activité de chanteur, Damien Guillon exerce celle de chef d’orchestre : invité à diriger La Maddalena ai piedi di Cristo de Antonio Caldara avec l’ensemble Les Musiciens du Paradis, le Magnificat de J.-S. Bach avec l’ensemble Café Zimmermann et le Chœur de chambre de Rouen, ainsi que le Collegium Vocale Gent au Festival de Saintes dans un programme de cantates de J.-S. Bach à l’invitation de Philippe Herreweghe ou encore Acis et Galatea de Haendel en version scénique au Centre Lyrique d’Auvergne, à l’Opéra d’Avignon, et Festival de La Chaise Dieu ainsi que des concerts à l’Opéra de Rennes et au Festival de Beaune.
Damien Guillon sera accompagné par Christine Plubeau (viole) et Sébastien Roué (clavecin)
Christine Plubeau étudie la viole de gambe au Conservatoire Royal de La Haye (Pays-Bas), dans la classe de Wiealnd Kuijken et y obtient un diplôme de soliste. De retour en France, elle intègre de nombreux ensembles: Les Folies Françoises (dir. Patrick Cohen-Akhenine), Le Poème Harmonique (dir. Vincent Dumestre), La Grande Ecurie (dir. Jean-Claude Malgoire), L’Arpeggiata (dir.Christine Pluhar), Cantus Köln (dir. Konrad Junghänel) avec lesquels elle travaille régulièrement.
Par ailleurs, elle poursuit une carrière de soliste et se consacre également au répertoire de musique de chambre en collaboration avec des musiciens et des chanteurs talentueux, Olivier Baumont, Philippe Jaroussky, Jean-Paul Fouchécourt, François Fernandez… Elle est invitée dans les festivals les plus prestigieux, en France : Ambronay, La Chaise-Dieu, Festival de Beaune ; et également à l’étranger : États-Unis, Canada, Brésil, Mexique, Liban. Elle s’intéresse également à la musique contemporaine et participe à des créations mondiales des Leçons de ténèbres de Philippe Fenelon. Grâce à sa rencontre avec le compositeur Philippe Hersant, elle enregistre, avec Les Elements (dir J. Suhubiette), un disque qui lui est consacré, dans lequel elle crée une pièce pour viole seule Le chemin de Jérusalem. Son activité discographique est importante et unanimement saluée par la critique.